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Pro A et NBA : deux divisions très différentes !

La NBA, célèbre ligue américaine de basket, et la Pro A (première division française de basket) sont très différentes. Découvrez les particularités qui les éloignent.

Un état d’esprit individualiste contre un jeu collectif

Le basket américain n’a rien à voir avec le basket européen au niveau du jeu. Il est possible de voir ces différences lors des compétitions internationales comme les JO quand la Dream Team américaine rencontre de solides nations d’Europe comme la Serbie ou la Grèce.

En Europe, le jeu collectif est très important. Les blocs montent ensemble, les tirs prématurés sont rares, les fautes tactiques sont courantes… Aux USA, le un contre un est la norme. Beaucoup de joueurs vont provoquer l’adversaire là où on cherche plutôt le joueur démarqué en France.

Cette différence s’explique par une culture qui n’est pas la même, mais aussi par les joueurs. Les professionnels en NBA ont des qualités athlétiques au-dessus des Européens. Cela leur permet de prendre le dessus en vitesse ou par la force pour aller jusqu’au panier de basket.

Une division contre deux conférences

La Pro A française est composée de 16 clubs. Ils s’affrontent en matches aller-retour pendant 30 journées, puis les huit meilleurs s’affrontent dans une formule de playoffs. À l’issue, le vainqueur de Pro A est déterminé, tandis que les deux derniers clubs descendent d’une division, en Pro B.

Le calendrier américain est plus soutenu. Chaque équipe, que l’on appelle « franchise », joue 82 matches de saison régulière. Les équipes sont réparties en deux conférences de façon géographique : Est et Ouest. Les mieux placées à l’issue de la saison régulière sont qualifiées pour les playoffs où l’issue est le titre de NBA. Il n’y a pas de relégation. Les championnats majeurs américains sont des ligues fermées : personne ne monte, personne ne descend. Par contre, il arrive que des franchises changent de villes. Ainsi, les Hornets jouaient à Charlotte dans les années 1990, avant qu’ils ne déménagent à la Nouvelle-Orléans.

L’attachement aux franchises est très fort et leur popularité est mondiale. Partout dans le monde, vous pouvez trouver un fan qui porte une casquette d’une équipe NBA ou qui se rend à l’entraînement avec un maillot des Warriors ou des Lakers.

Des règles plus laxistes en NBA

L’Europe et la France incarne la rigueur. Toutes les règles sont scrupuleusement respectées. Si un joueur commet un appui de trop, l’arbitre le siffle qu’importe l’action derrière.

En NBA, le show prédomine. On assiste parfois à de grossiers marchers avant un dunk qui ne sont pas sifflés. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des joueurs américains arrivant en Pro A éprouver de grosses difficultés pour appréhender l’arbitrage européen.

Pas le même budget !

La Pro A est une division peu forte en Europe. La Liga espagnole, le championnat turc, les Russes, toutes ces nations ont des moyens financiers supérieurs à ceux des clubs français. Le niveau des joueurs est donc moindre, encore plus dans un sport où il y a un faible attachement au maillot. D’une année sur l’autre, le cinq de départ peut changer radicalement.

Aux Etats-Unis, les salaires sont énormes grâce à des rentrées publicitaires et des droits TV se chiffrant en milliards de dollars. Les meilleurs joueurs du Monde y jouent. Les changements de joueurs sont fréquents, mais un peu moins élevé qu’en France. Certains joueurs font même toute leur carrière dans la même franchise comme Tony Parker à San Antonio ou Nowitzki à Dallas.