Rugby

5 raisons d’aimer la Pro D2 de rugby !

La Pro D2 de rugby est devenue depuis quelques années très populaire et concurrence sérieusement la Ligue 2 de football. L’engouement exceptionnel n’est pas uniquement dû à l’arrivée des médias. Cette division a, pour les passionnés comme pour les néophytes, de belles qualités.

Une ambiance festive

Autour des stades de rugby, l’ambiance est bon enfant. S’il arrive que sur les terrains, les joueurs se chauffent un peu, on ne retrouve pas la même animosité dans les tribunes. Si vous prenez des billets pour un match de Pro D2 à Vannes, vous verrez toute une ville derrière son équipe et profiterez du folklore breton avec une entrée accompagnée des cornemuses. Dans les clubs du sud, les bandas animent souvent les matches.

Des tarifs à la baisse

Pour assister au Top 14, il faut parfois débourser près d’une cinquantaine d’euros à chaque match. Ce tarif n’est pas évident, surtout si vous y allez en famille ou souhaitez voir plein de matches. Les tarifs de la Pro D2 sont au moins divisés par deux et il y a même quelques enceintes qui font les places à une quinzaine d’euros seulement. Une broutille pour le niveau de jeu !

Des clubs historiques y évoluent

Avec une première division avec uniquement 14 clubs et de l’argent investi en masse, certains clubs historiques végètent en Pro D2. Si Perpignan semble bien placé pour remonter cette année, ce n’est pas le cas du Biarritz Olympique, de l’Aviron Bayonnais ou de Béziers. La Pro D2 est alors le seul endroit où vous pouvez voir les clubs qui vous ont fait vibrer dans votre enfance.

Un niveau global en constante augmentation

Le niveau de jeu affiché par les équipes de Pro D2 s’est considérablement amélioré en quelques années. Les clubs investissent sur de grands joueurs en pleine possession de leurs moyens. Il y a dix ans, les seuls « stars » de Pro D2 étaient sur le déclin comme quand Botica est venu à Tours.

Tous les clubs ont des ailiers fidjiens, des ouvreurs australiens ou néo-zélandais, des piliers géorgiens… Comme la compétition est très serrée, peu de matches sont sans enjeux. Si Narbonne est larguée cette année, de multiples clubs ont longtemps lutté pour leur maintien (Aurillac, Massy, Carcassonne, Dax…). En haut de tableau, la lutte pour la qualification pour les play-offs est aussi contestée.

Les futures stars françaises !

Le Top 14 laisse une très grande place aux joueurs étrangers. Il est donc très facile pour un jeune français d’apprendre dans cette division. On voit donc de plus en plus de joueurs descendre en Pro D2 pour s’aguerrir ou des joueurs de 7 qui débutent dans le 15.

Vous voyez peut-être le futur Michalak ou N’tamack en allant dans les stades de Pro D2.

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